Iot… IoT… mais que veut dire cet acronyme que l’on voit partout ? Si vous n’êtes pas un geek de la première heure, vous avez vu apparaître cette expression sans probablement comprendre de quoi il s’agit.
Et pourtant ! Ils sont partout, parfois vous surveillent, parfois vous sauvent et leur présence, bien que se voulant la plus discrète possible, ne fera que croître dans ces prochaines années. Je veux bien évidemment parler de l’Internet of Things ou en français, des objets connectés.
La révolution 3.0 est en marche !
L’ampleur du phénomène ne fait que croître et les prévisions pour les années à venir donnent le vertige : selon une étude du cabinet IDC, ce marché représenterait 250 milliards de dollars en 2019, soit 20% du marché mondial. Preuve en sont les événements professionnels qui s’organisent ça et là, en France et à l’étranger, et qui abordent cette thématique : le SidOevent, les 6 et 7 avril prochains à Lyon, ou plus près de nous, Normandigital qui aura lieu le jour de la publication de cet article, le 31 mars 2016, à la CCI de Rouen, à l’organisation duquel Web et Solutions a contribué au sein du Club TIC de Normandie.
Les applications viennent se nicher dans tous les domaines de la vie quotidienne et ouvrent des perspectives qui semblent illimitées. Les films de science-fiction des années 60 étaient certainement bien en-dessous de la réalité, non virtuelle, qui nous attend.
On soupçonne mal le nombre d’appareils, de systèmes ou même de machines qui vont chercher des informations par le biais d’internet lorsque nous les utilisons, afin d’interagir de manière ultra-personnalisée avec nous.
Le secteur de la mode et de la beauté, toujours en quête d’innovation, a vu apparaître de nombreux outils de personnalisation virtuels. L’Oréal Paris présentait lors du festival de Cannes 2014 son application pour smartphones MakeUp Genius, transformant l’appareil photo de celui-ci en un miroir de réalité augmenté permettant d’essayer virtuellement les produits de la marque.
Le commerce, moteur du progrès ?
Dans le domaine de l’e-commerce, que nous connaissons bien chez Web et Solutions, il suffit de se balader dans les allées du Futuroscope de Poitiers pour imaginer sans peine que le « miroir magique » qui vous habille de sa réalité virtuelle pourrait être connecté à une boutique en ligne et qu’un simple clic permettrait de se faire livrer le lendemain le vêtement ainsi choisi. Avec en prime, la faute de goût évitée à coup sûr !
Vous avez certainement entendu parler de la domotique, ce secteur qui s’est développé depuis quelques années et rendant ainsi nos maisons « intelligentes ». Ce terme n’est pas anodin, puisqu’encore une fois, il s’agit pour ces appareils d’aller chercher des informations ciblées pour vous les restituer selon vos caractéristiques, votre localisation, le temps qu’il fait ou les circonstances. Par exemple, lorsqu’un réfrigérateur pouvait éventuellement vous indiquer qu’il était vide (et encore !…), un réfrigérateur « intelligent » saura déterminer que tel produit manque et l’aura déjà commandé à votre supermarché préféré.
Des applications qui sauvent des vies
Ne vous y trompez pas, ces technologies ne sont pas « que » mercantiles. Bien qu’elles soient le fruit de nombreuses et coûteuses années de Recherche et Développement, l’objectif premier n’est pas toujours de vous vendre quelque chose. Pas tout de suite du moins, ou pas directement.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le petit miracle d’une intervention chirurgicale à distance a été déjà été réalisé. Et c’est un français, le Pr Jacques Marescaux, qui le 7 janvier 2001 effectua une opération de la vésicule biliaire à distance depuis New-York, sur une patiente située à Strasbourg. (Source : E-sante.fr)
On imagine aisément que cette prouesse technologique rende l’accès à des soins vitaux et ultra-spécialisés plus facile et que la distance ne soit plus une barrière pour les patients.
De manière plus légère, certains chercheurs ont eu l’idée de créer un scanner dermatologique nommé OKU permettant d’analyser à l’aide d’une « lumière multispectrale » la texture de la peau. Mise en corrélation avec des données sur le mode de vie du patient, celui-ci établit un diagnostic.
Et c’est peut-être là que la technologie atteint ses limites. Car un appareil, aussi sophistiqué soit-il, peut-il se substituer à l’analyse d’un médecin ?