Web et Solutions, agence digitale et éditeur de la solution de commerce connecté Oasis, s’appuie au quotidien sur son équipe d’une vingtaine de développeurs en interne pour se démarquer et garder le cap du e-commerce au service de ses clients.
Avec près de la moitié de son effectif qui code et développe des solutions au quotidien, Web et Solutions est l’un des plus gros employeurs de développeurs dans la région, avec plusieurs recrutements qui ont eu lieu cette année.
Selon l’étude récente de Stack Overflow, qui a interrogé 56 000 codeurs de 173 pays différents, près de 93% des développeurs sont des hommes et moins de 6% sont des femmes.
Nous sommes donc fiers de compter l’une d’entre elles dans nos rangs. Nous laissons la parole à Lucie, présente chez Web et Solutions depuis plus de 2 ans, qui a bien voulu se présenter à nos lecteurs et répondre à nos questions en mode interview.
Bonjour Lucie. Peux-tu nous expliquer quel est ton métier et en quoi il consiste au quotidien ?
Je suis développeuse web, et depuis peu, j’ai été transférée au Service Client. Avant, mes journées consistaient à corriger d’éventuels dysfonctionnements, à développer avec mes collègues les évolutions d’Oasis Commerce et enfin à réaliser des développements spécifiques à la demande des clients. Je suis arrivée chez Web et Solutions à la même date que la sortie de la dernière version d’Oasis Commerce, j’ai pu assister et participer à l’évolution de la solution. Récemment nous avons mis en place un système de « ticket » afin d’être en contact plus rapidement avec nos clients qui rencontrent des freins dans leur utilisation de la solution. J’ai intégré le service qui gère ce système au début du mois de mai. Il y a plusieurs niveaux à ce nouveau service, le premier qui vérifie le paramétrage d’Oasis Commerce et la bonne compréhension du Client, et le deuxième, où je suis, qui approfondit la recherche directement en base de données ou dans le code source. Je passe donc mes journées à enquêter, à corriger et à communiquer avec les clients.
Que préfères-tu dans ton métier : le côté service client / contact client ou le côté dèv ?
Ce n’est pas vraiment une question de préférence, les deux sont complémentaires, je pense. Quand on développe beaucoup on en vient à « parler développeur ». Des mots anglais se glissent dans nos phrases et on ne comprend plus vraiment les soucis des clients. Le fait de privilégier cet aspect « contact client » est essentiel pour faire un bon développeur je trouve. Savoir se mettre à la place de ceux qui utilisent nos produits tous les jours et pouvoir communiquer avec eux est presque grisant. Et puis, lorsque l’on n’a pas de contact avec le client, on n’a jamais de « merci ». C’est très gratifiant et ça remonte le moral bien plus longtemps qu’une tape dans le dos de la part d’un manager.
Quels sont les éléments mis en place au sein de Web et Solutions qui te tiennent le plus à cœur ou qui te rendent le plus fière de ton travail ?
Comme notre solution est unique, nous avons également développé des applications uniques pour la gérer. Nous avons créé notre propre éditeur de code, qui comprend Oasis et ses spécificités. Cet éditeur nous permet facilement de mettre à jour tous les sites, d’avoir accès au processus réseaux, d’écrire notre code de la même façon, d’avoir des informations rapides sur les fichiers non-standard, etc. Il est unique et complètement pensé pour ET par nous. Cela démontre bien le potentiel et les « profils rares » que nous avons chez Web et Solutions. Nous avons également des réunions d’information mensuelles afin que tous les collaborateurs soient au courant de l’avancée des projets, peu importe leur poste dans l’entreprise. Pour finir, je suis fière de pouvoir partager mes compétences avec mes collègues, tous sont experts dans un domaine, voire certifiés ou formateurs et ils apportent vraiment de la richesse à mon quotidien.
Que penses-tu de la sous-représentation des femmes dans le métier ?
C’est bien dommage. Je ne vois pas trop à quoi ça peut être dû. Même pendant mes études, on n’était pas beaucoup, on faisait pourtant toutes partie du haut du classement. Il parait que de plus en plus de filles se lancent depuis quelques années. Je n’ai pas encore eu de collègues développeuses dans aucun de mes postes. Je connais par contre énormément de joueuses donc c’est sûrement une question de popularité du métier. On voit arriver de plus en plus de personnes qui se sont réorientées à la suite d’un chômage ou d’une vocation ratée. Elles vont arriver et vu le combat à mener pour sortir son épingle du jeu, ceux qui les embaucheront seront bien malins.
Quels sont tes hobbies et tes passions personnelles ?
En bonne Geek qui se respecte, j’aime les jeux-vidéo, j’aime lire, dessiner, je suis aussi cinéphile et j’aime la vie associative. Je participe activement à la vie de mon quartier et de l’association où j’apprends le Japonais (d’ailleurs je refais leur site à titre bénévole). J’aime aussi m’occuper de mes animaux et me développer des applications à mes heures perdues.
Merci beaucoup Lucie de nous avoir présenté ton poste de développeuse et tes missions.
En attendant que le métier se féminise davantage, nous tenons à saluer quelques initiatives nationales qui ont vu le jour ces dernières années pour faire prendre conscience aux jeunes femmes que certains postes leur sont aussi accessibles :
> Girlz In Web à suivre sur Twitter @GirlzInWeb
> Girls In Tech Paris à suivre sur Twitter @GITParis
> Elles bougent à suivre sur Twitter @ellesbougent
Vous avez besoin d’un outil ou d’un module qui n’existe pas encore et vous souhaitez un développement spécifique pour répondre à ce besoin ? Contactez-nous, nos développeurs sont en mesure de vous proposer une réponse adaptée.
Je pense que même si t’avais développé ton argumentaire, le titre à lui seul est largement suffisant et…. ça correspond à la réalité. Sois rassurée, l’univers du web évolue frénétiquement : la rédaction de contenus web, la programmation, le référencement, le webdesign, etc… aucun de ces métiers n’est l’apanage des hommes, bien au contraire ! En tout cas, moi j’en connais beaucoup de femmes très calées en programmation Java, Ruby… Encore une fois, l’article est très percutant, et c’est très bien.