Panda, Hummingbird (Colibri en français), Rankbrain…Connaissez-vous ces drôles de noms ? Peut-être savez-vous qu’ils sont liés au référencement naturel et à Google. Mais que signifient-ils et quel est leur impact sur votre référencement ?
Google travaille continuellement sur sa compréhension des requêtes des utilisateurs et du contenu des sites internet. Panda, Hummingbird et Rankbrain font ainsi partie des moyens développés pour atteindre ce but. Chacun est une brique de l’algorithme global de Google. Le point commun entre eux ? Ils participent tous les trois à la notation du contenu.
Panda : un critère qui gère la qualité du contenu
La tâche de Panda est de repérer les sites sans valeur ajoutée. C’est-à-dire les sites :
- Sans contenu intéressant ou riche (contenus sur-optimisés sur un seul mot-clé)
- Qui copie du contenu d’autres sites (contenu dupliqué)
- Avec peu de contenu (moins de 300 mots par page)
Le célèbre Panda de Google traite donc sévèrement le contenu de pauvre qualité. D’abord lancé manuellement par Google comme un filtre qui nettoierait ses pages de résultats, il est maintenant intégré au cœur du moteur de recherche. L’algorithme global de Google peut être vu comme une succession de couches de programmes qui gèrent chacun un critère de positionnement.
Le contenu dupliqué (duplicate content) traité par Panda est une problématique d’autant plus importante que malheureusement courante en e-commerce.
C’est pourquoi il est déconseillé de remplir les descriptions de vos fiches produits à partir du descriptif donné par le fournisseur par exemple, afin d’éviter une pénalité de Panda et favoriser un bon référencement. Si vous le faites, dites-vous que vos concurrents aussi. Vous ne pouvez donc pas vous démarquer d’eux aux yeux des internautes ou de Google, et vous pénalisez ainsi vous-même votre référencement naturel.
Hummingbird : un algorithme pour comprendre la sémantique
Hummingbird travaille sur la notion de compréhension de la requête de l’internaute. Ainsi, il va utiliser la reformulation, les synonymes, la compréhension de concepts liés pour comprendre ce que recherche l’internaute et lui proposer les meilleurs résultats.
Ainsi, lorsqu’un mot a plusieurs sens, cet algorithme cherche à connaître le sens du mot par rapport au contexte de la requête, grâce aux autres termes de la recherche par exemple. Mais surtout, grâce à cet algorithme, Google a amélioré sa compréhension du champ lexical, des synonymes et des rapports entre les mots.
Hummingbird impacte principalement les requêtes qui contiennent plusieurs mots, ou formulées en « langage naturel », les questions par exemple. Il n’impacte donc pas forcément le positionnement des sites sur les requêtes dites « de tête de longue traîne », qui sont souvent des mots-clés ou des requêtes courtes. Mais comme la queue de la longue traîne apporte généralement 80% du trafic d’un site, il serait dommage de prendre cet algorithme à la légère.
Pour répondre au mieux à Hummingbird, un travail sémantique doit être effectué sur le contenu :
- Utiliser des synonymes (éviter la sur-optimisation sur un seul mot-clé),
- Créer des contenus détaillés,
- Utiliser tout le champ lexical lié à la thématique de la page,
- Créer des pages qui répondent à des questions (sous forme de FAQ par exemple).
RankBrain : l’intelligence artificielle pour comprendre les requêtes
Google cherche à améliorer sa compréhension des recherches pour être encore plus pertinent même s’il ne les a encore jamais traitées. RankBrain est ainsi un algorithme basé sur l’intelligence artificielle.
Il a comme fonction d’apprendre le sens des mots que le moteur n’a pas encore rencontrés. En effet, 15% des recherches effectuées tous les jours sur le moteur n’avaient encore jamais été effectués. RankBrain traduit les mots en concepts mathématiques, qu’il va comparer avec sa base de données existante afin de leur trouver un sens.
RankBrain impacte donc également plutôt les requêtes de longue traîne. Sans parler de pénalité ou de filtre, cet algorithme prouve néanmoins que le moteur cherche continuellement à améliorer sa pertinence, et surtout à comprendre le contexte des recherches qui lui sont faites.
Quality Update : Google traque la qualité des contenus
Dernier point prouvant que le contenu (et sa qualité) est un cheval de bataille pour Google : en janvier 2016 a eu lieu, deux week-ends à la suite, des « Quality Update » qui ont perturbé le positionnement de nombreux sites.
Ces Quality Update ne sont pas clairement définis (filtres ? algorithmes ?), mais ils impactent les sites qui possèdent un contenu de faible qualité en baissant leur positionnement.
En conclusion, vous avez totalement la main sur le contenu de votre site, il faut en profiter. Vous pouvez ainsi créer des pages riches sémantiquement qui répondront aux attentes des internautes, et donc à Google. Le contenu d’une page est depuis toujours un critère incontournable pour améliorer son référencement naturel, et d’autant plus aujourd’hui avec tous les moyens mis en place par Google.
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